workshop : relevés

Nous écrivons nos performances avec le paysage. Nous combinons différentes méthodes pour explorer les espaces ; ces méthodes sont le plus souvent des expériences que nous menons. A la suite de ces expériences, nous opérons des relevés de ce que nous avons perçu et ressenti. Ces relevés — textes, dessins, photographies… — jalonnent la création des performances, comme des petits glyphes où l’expérience demeure dans le temps.
Nous nous efforçons de travailler avec des paysages sensibles. Nous complétons cette approche sensible, expériencielle, par un travail de documentation, de rencontres, de collectage ; la forme se tisse entre ces approches différentes et complémentaires. Nous nous tenons à ce que notre parole et nos gestes, dans les performances, émanent de nous : de notre travail, de notre position, de notre regard.
Le paysage se trame ; une trame dans laquelle viennent se tisser des histoires, des rapports, des vies, des mondes multiples qui l’habitent. Dans cette trame, les modes de vies et les existants se superposent, la séparation entre nature et culture se floute, et on perçoit la richesse de la multiplication des mondes possibles.

Ambre Lacroix fait des performances et des objets. Après des études de physique, elle intègre les Beaux-Arts de Besançon (ISBA).
crée avec Kaspar Tainturier-Fink la performance « plus-personne-ne-danse-en-cercle-ici », puis Full Circle (2019) et performance, avec objet (2020) et poursuit sa recherche entre performance, théâtre, écriture, micro-édition et production plastique. En 2020, elle crée la maison d’édition Hyphe avec Yusha Ly

Kaspar Tainturier-Fink crée des spectacles entre théâtre, performance et musique. Après des études de philosophie politique, il intègre le TNS (Strasbourg). Il crée en avril 2018 la compagnie une bonne masse solaire et la performance « plus-personne-ne-danse-en-cercle-ici » avec Ambre Lacroix puis, en 2019, Full Circle. Il travaille comme assistant à la mise en scène avec Julien Gosselin, et comme musicien avec la compagnie Animal Architecte ou le collectif Fléchir le Vide.

une bonne masse solaire cherche et produit des spectacles, performances, objets aux croisements des pratiques et des médias. Elle se penche sur les mondes précaires, les paysages et les systèmes contemporains, tissant des formes collectives où politique et sensible se répondent.